Amnesty International fait un triste état des lieux, un an après la mise en place de l'accord Union européenne-Turquie. S'il a réduit le nombre d'arrivées par ce biais, il est, selon elle, surtout à l'origine de nombreuses violations des droits humains en Turquie, mais aussi sur les îles grecques où 14 500 réfugiés et migrants sont toujours bloqués.
Avec notre correspondante à Athènes, Charlotte Stiévenard
Les images des petites tentes de réfugiés couvertes de neige sur les îles grecques ont marqué les esprits cet hiver. Pour Iraklis Aktypis, le directeur d'Amnesty International Grèce, le temps que doivent passer les réfugiés et les migrants sur place pose véritablement problème. « On constate toujours des retards toujours assez longs, aussi bien par rapport à l'enregistrement qu'en ce qui concerne les demandes d'asile. On constate aussi un traitement différent des demandes d'asile en fonction de la nationalité. Les demandeurs d'asile de nationalité afghane ont vu leurs demandes d'asile être enregistrées jusqu'à sept mois en retard », rapporte-t-il.
Une situation particulièrement difficile pour les plus vulnérables qui attendent alors d'être pris en charge dans de meilleures conditions ou de rejoindre leur famille déjà ailleurs en Europe. « Il s'agit beaucoup de femmes seules avec des enfants. Des personnes malades, des personnes qui ont des besoins immédiats de soins médicaux. Il s'agit aussi de personnes âgées, mais aussi de personnes mineures non accompagnées », explique encore Iraklis Aktypis.
Restent aussi ceux qui décident de retourner en Turquie de leur plein gré. Là aussi, Amnesty International met en doute la notion de plein gré, quand ils ont eu à vivre dans des conditions indignes pendant plusieurs mois. Pour l’ONG, la réponse de l'Union européenne à la crise migratoire n'a donc pas permis de créer un système « sûr et organisé » pour éviter aux réfugiés de faire la dangereuse traversée de la mer Égée.
Les images des petites tentes de réfugiés couvertes de neige sur les îles grecques ont marqué les esprits cet hiver. Pour Iraklis Aktypis, le directeur d'Amnesty International Grèce, le temps que doivent passer les réfugiés et les migrants sur place pose véritablement problème. « On constate toujours des retards toujours assez longs, aussi bien par rapport à l'enregistrement qu'en ce qui concerne les demandes d'asile. On constate aussi un traitement différent des demandes d'asile en fonction de la nationalité. Les demandeurs d'asile de nationalité afghane ont vu leurs demandes d'asile être enregistrées jusqu'à sept mois en retard », rapporte-t-il.
Une situation particulièrement difficile pour les plus vulnérables qui attendent alors d'être pris en charge dans de meilleures conditions ou de rejoindre leur famille déjà ailleurs en Europe. « Il s'agit beaucoup de femmes seules avec des enfants. Des personnes malades, des personnes qui ont des besoins immédiats de soins médicaux. Il s'agit aussi de personnes âgées, mais aussi de personnes mineures non accompagnées », explique encore Iraklis Aktypis.
Restent aussi ceux qui décident de retourner en Turquie de leur plein gré. Là aussi, Amnesty International met en doute la notion de plein gré, quand ils ont eu à vivre dans des conditions indignes pendant plusieurs mois. Pour l’ONG, la réponse de l'Union européenne à la crise migratoire n'a donc pas permis de créer un système « sûr et organisé » pour éviter aux réfugiés de faire la dangereuse traversée de la mer Égée.
Texte initialement publié sur : RFI