Après Toronto, Hamilton, London au Canada, Montréal devient la quatrième cité de ce pays à se déclarer ville-sanctuaire pour les réfugiés illégaux. À l'unanimité, les conseillers municipaux de la métropole québécoise ont adopté cette déclaration, proposée par le maire, Denis Coderre, un ancien ministre de l'Immigration.
Avec notre correspondante à Montréal, Pascale Guéricolas
Manifestement, le maire de la métropole québécoise a voulu montrer que sa ville était sensible à l'afflux de réfugiés en provenance des Etats-Unis. Depuis le début de l'année seulement, plus de 450 personnes ont passé la frontière américaine à moins d'une heure de route de Montréal, pour demander l'asile au Canada. Et ce, sans passer par un poste de douane.
Symbolique
Des réfugiés, surtout venus de Somalie, d'Érythrée, du Soudan, qui s'inquiètent des politiques anti-immigration du président américain Trump. Pour l'instant, la déclaration adoptée par les élus de Montréal reste largement symbolique. Le collectif Solidarité sans frontières a d'ailleurs jugé que cette initiative donnait un faux sentiment de sécurité aux réfugiés.
L'aide du Québec et du Canada
En effet, faute de directives précises, un sans-papier arrêté par la police pour ne pas avoir payé le métro risque encore la déportation. Si elle veut mieux protéger les réfugiés, la municipalité de Montréal devra donc demander l'aide des gouvernements du Québec et du Canada. Un tel appui permettrait de leur fournir des soins de santé, l'éducation gratuite pour les enfants, et surtout leur éviter d'être expulsé du pays..
Manifestement, le maire de la métropole québécoise a voulu montrer que sa ville était sensible à l'afflux de réfugiés en provenance des Etats-Unis. Depuis le début de l'année seulement, plus de 450 personnes ont passé la frontière américaine à moins d'une heure de route de Montréal, pour demander l'asile au Canada. Et ce, sans passer par un poste de douane.
Symbolique
Des réfugiés, surtout venus de Somalie, d'Érythrée, du Soudan, qui s'inquiètent des politiques anti-immigration du président américain Trump. Pour l'instant, la déclaration adoptée par les élus de Montréal reste largement symbolique. Le collectif Solidarité sans frontières a d'ailleurs jugé que cette initiative donnait un faux sentiment de sécurité aux réfugiés.
L'aide du Québec et du Canada
En effet, faute de directives précises, un sans-papier arrêté par la police pour ne pas avoir payé le métro risque encore la déportation. Si elle veut mieux protéger les réfugiés, la municipalité de Montréal devra donc demander l'aide des gouvernements du Québec et du Canada. Un tel appui permettrait de leur fournir des soins de santé, l'éducation gratuite pour les enfants, et surtout leur éviter d'être expulsé du pays..
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Texte initialement publié sur : RFI