Le navire de Médecins sans Frontières, le Geo Barents, a effectué plusieurs sauvetages ces deux derniers jours passant de 214 à 322 rescapés en 48 heures. Parmi les naufragés se trouvent des enfants et un nouveau-né de deux semaines. Dans le même temps, le ResQ People, un autre bateau humanitaire, a pu débarquer 166 migrants en Sicile.
Les opérations de secours ne faiblissent pas pour le Geo Barents qui patrouille au large des côtes libyennes à la recherche de canots en détresse. Selon le compte twitter de Médecins sans frontières (MSF), le navire humanitaire a procédé à plusieurs sauvetages ces deux derniers jours. Au total, 322 migrants se trouvent à bord.
Le 17 août, le Geo Barents est venu au secours de deux embarcations de 34 et 29 personnes. Un nouveau-né de deux semaines a été recensé parmi les naufragés.
La veille, il avait déjà sorti de l’eau 235 personnes lors de deux opérations distinctes. Les exilés tentaient de traverser la Méditerranée à bord de bateaux en bois surchargés. Les personnes qui se trouvaient sur le pont inférieur de l’une des deux embarcations manquaient d’oxygène, avait souligné l’ONG dans un tweet.
"Certains ont la peau brûlée par le soleil", a précisé MSF.
Le navire avait pu reprendre la mer le 3 août après avoir été retenu à quai par les autorités italiennes pendant 25 jours.
Le ResQ People débarque ses naufragés en Sicile
Dans le même temps, un autre navire humanitaire, le ResQ People, anciennement Alan Kurdi, a été autorisé à débarquer en Sicile où il a pu faire descendre ses passagers le 17 août.
Le navire a secouru au total 166 personnes en mer. Parmi eux, se trouvaient 12 mineurs dont des enfants de moins de 5 ans et un bébé de 9 mois.
Le 13 août, les Pilotes Volontaires avait repéré le ResQ People en train de porter secours à une embarcation en difficulté.
La rédaction tient à rappeler que les navires humanitaires (Ocean Viking, Sea Watch, Mare Jonio….) sillonnent une partie très limitée de la mer Méditerranée. La présence de ces ONG est loin d’être une garantie de secours pour les migrants qui veulent tenter la traversée depuis les côtes africaines. Beaucoup d’embarcations passent inaperçues dans l’immensité de la mer. Beaucoup de canots sombrent aussi sans avoir été repérés. La Méditerranée reste aujourd’hui la route maritime la plus meurtrière au monde.