Le Geo Barents, navire humanitaire affrété par l'ONG Médecins sans frontières. Crédit : Twitter @MSF_Sea
Le Geo Barents, navire humanitaire affrété par l'ONG Médecins sans frontières. Crédit : Twitter @MSF_Sea

Cent treize personnes ont été secourues en Mer Méditerranée, mardi, par le Geo Barents, le navire de sauvetage de Médecins sans frontières. Les rescapés se trouvaient à bord d'un canot pneumatique qui était en train de couler. Le navire est actuellement présent au large des côtes libyennes.

L'opération a été jugée "difficile", par l'ONG Médecins sans frontières. Mardi 29 mars, le Geo Barents, le navire de sauvetage de MSF a porté secours à 113 personnes en détresse en Mer Méditerranée.

Tous se trouvaient à bord d'un canot pneumatique en train de couler. "Certains des rescapés, épuisés après des heures passées en mer sont tombés à l'eau", a expliqué l'ONG sur son compte twitter.

Aucune victime n'est à déplorer et les 113 migrants sont actuellement à bord du navire où ils reçoivent assistance et peuvent se reposer.

Le Geo Barents se trouve actuellement au large des côtes libyennes de Zouara. Il a repris la mer la semaine dernière pour venir en aide aux embarcations qui tentent de rejoindre l'Europe en traversant la mer. C'est en ce moment le seul navire de sauvetage en Méditerranée centrale.


Le Geo Barents au large de la Libye, le 30 mars 2022. Crédit : Marine Traffic
Le Geo Barents au large de la Libye, le 30 mars 2022. Crédit : Marine Traffic


L'Ocean Viking, autre navire humanitaire qui sillonnait la zone de détresse, est depuis mardi 29 mars en Sicile après avoir débarqué la centaine d'exilés secourus la semaine dernière en mer.

Au moins 340 personnes sont déjà mortes noyées en mer Méditerranée depuis le début de l'année. Le dernier drame remonte au 27 février 2022 quand cinquante migrants sont morts après le naufrage de leur embarcation, au large de la ville libyenne de Sabratah. Fin décembre, 28 corps de migrants, dont deux femmes et un bébé, avaient également été retrouvés sur les plages d’Al-Alous à 120 kilomètres à l’ouest de la capitale Tripoli.

La rédaction tient à rappeler que les navires humanitaires (Ocean Viking, Sea Watch, Mare Jonio...) sillonnent une partie très limitée de la mer Méditerranée. La présence de ces ONG est loin d’être une garantie de secours pour les migrants qui veulent tenter la traversée depuis les côtes africaines. Beaucoup d’embarcations passent inaperçues dans l’immensité de la mer. Beaucoup de canots sombrent aussi sans avoir été repérés. La Méditerranée reste aujourd’hui la route maritime la plus meurtrière au monde.

 

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