Une vue aérienne de Banjul, la capitale de la Gambie (photo d'illustration). Crédit : AFP
Une vue aérienne de Banjul, la capitale de la Gambie (photo d'illustration). Crédit : AFP

Cent quatre-vingt-treize gambiens ont atterri à l’aéroport de Banjul en fin de semaine dernière en provenance de la Libye et du Niger. Un retour sur base volontaire et coordonné par l’agence des Nations unies pour la migration.

Avec notre correspondant à Banjul, Milan Berckmans

Parmi les 193 Gambiens qui ont foulé le tarmac de Banjul jeudi 19 mai, 148 sont arrivés de Tripoli, et 45 depuis Niamey.

Au Niger, ces Gambiens étaient bloqués dans le désert, à la frontière algérienne, dans la région d’Agadez. Grâce à cette opération, ils ont pu regagner leur pays via l’un des centres de transit de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).

En Libye, une partie des Gambiens de retour ont été reconnus comme "vulnérables" par l’agence onusienne en raison des violences et de l’exploitation qu’ils ont subis. 

Selon les Nations unies, toutes ces personnes ont reçu une assistance qui comprend de la nourriture, un logement, un soutien psycho-social et de l’aide pour la délivrance de documents consulaires, en plus d’une aide humanitaire spéciale pour ceux en provenance de la Libye.

Ces Gambiens se verront également proposer des aides économiques, sociales et psychologiques pour leur réinstallation.

Ces retours volontaires font partie d’un programme conjoint de l’Union européenne et des Nations unies pour la protection et la réintégration des migrants dans leurs pays d’origines. En Gambie, depuis le début de ce programme en 2017, 6 600 personnes sont revenues, dont 3 300 en provenance de Libye, et 1 700 depuis le Niger. 

 

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