Des déplacés du cyclone Ana et de Batsirai ont trouvé refuge dans ce gymnase d'Ankorondrano, le 5 février 2022. Crédit : Reuters
Des déplacés du cyclone Ana et de Batsirai ont trouvé refuge dans ce gymnase d'Ankorondrano, le 5 février 2022. Crédit : Reuters

En 2021, le nombre des déplacés dans le monde s’est élevé à 59,1 millions, dont 23,7 millions en raison de désastres climatiques, selon une étude de l’Internal Displacement Monitoring Centre (IDMC) et du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC). Ces personnes ont fui les cyclones, les inondations ou la sécheresse, des phénomènes toujours plus fréquents et plus intenses en raison du changement climatique. Mais elles ne bénéficient pas de protection spécifique en droit international.

DECRYPTAGES


Même si la formulation revient souvent dans les débats, il n'existe pas aujourd'hui de "réfugié climatique" au sens juridique du terme. Pourtant, les pré­vi­sions du Groupe d'experts in­ter­gou­ver­ne­men­tal sur l'évo­lu­tion du cli­mat (Giec) ne laissent que peu de doute : la dé­ser­ti­fi­ca­tion et la mon­tée des eaux vont pous­ser des di­zaines, voire des cen­taines de mil­lions de personnes sur les routes d'ici à quelques dé­cen­nies. L'émission Décryptage se penche sur le sort de ces communautés balayées par le climat qui ne bénéficient d'aucun statut spécifique.

Décryptage avec

- Alice Baillat, spécialiste thématique à l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) à Genève sur les questions de migrations, d’environnement et de changement climatique et chercheuse associée à l'Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS) 

Marine Denis, doctorante en Droit international public, juriste en Droit de l’environnement pour l’ONG Notre affaire à tous, fondatrice d’une web série sur les déplacés climatiques. 

 

Une émission préparée avec l'aide de Simon Carteret, Laurence Sarniguet, Sigrid Azeroual et Laurie Plisson à la réalisation. 

 

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