Le Liban accueille depuis plus d’une décennie près de 2 millions de réfugiés syriens sur son territoire. Un terrible fardeau pour un pays foudroyé depuis 2019 par une crise économique inédite. Aujourd'hui, les tensions s’aggravent entre les Libanais et les ressortissants syriens. Face à la grogne populaire, le gouvernement a mis en place un plan d'expulsion forcée des réfugiés syriens vers leur pays.
Le garçon, réfugié syrien, est le plus jeune joueur de l’histoire allemande à représenter l'équipe nationale d’échecs lors d’un tournoi international en Croatie.
Walid al-Qasim, 27 ans, a réussi à s'enfuir de chez lui immédiatement après le premier séisme le 6 février, dans le sud de la Turquie. Il s'est précipité vers l’appartement de sa famille et a vu l’immeuble totalement délabré. Il a cherché ses frères, mais une seconde secousse l’a empêché de les sauver. Le lendemain, les équipes de secours ont sorti des décombres deux de ses frères décédés. Trois jours plus tard, les secouristes sont parvenus à sortir ses parents vivants. La famille syrienne, qui avait fui la ville d'Alep pour le sud de la Turquie il y a dix ans, a tout perdu et s’est retrouvée sans abri.
Après les séismes qui ont frappé la Turquie et la Syrie, le 6 février dernier, les réfugiés syriens installés en Turquie se posent la question de leur avenir. Beaucoup ont perdu tout ce qu’ils avaient construit au cours des dix dernières années. Face à cette situation, certains ont choisi de rentrer en Syrie. C’est le cas de Mohamed et sa famille. En dépit des bombardements qui frappent encore leur ville d'origine, Idlib, ils espèrent y trouver un peu de réconfort auprès de leurs proches.
Les séismes qui ont frappé la Turquie le 6 février ont fait de nombreuses victimes parmi les réfugiés syriens installés dans le pays. Certaines familles syriennes souhaitent que leurs proches décédés soient enterrés dans leur pays d'origine. Au point de passage de Bab al-Hawa, à une cinquantaine de kilomètres d'Antakya, les transferts de corps s'organisent de part et d'autre de la frontière.
La ville d'Antakya, en Turquie, a été détruite par les séismes du 6 février dernier, dont le bilan s'élève désormais à près de 40 000 morts. Mustapha, ses parents et l'une de ses sœurs ont pu sortir des décombres. Mais la deuxième sœur de ce réfugié syrien est toujours dans les ruines de son immeuble, avec son mari et ses enfants. Huit jours après le drame, Mustapha veut croire qu'ils sont toujours vivants.
Une semaine après les séismes qui ont frappé le sud de la Turquie et le nord de la Syrie, la ville turque de Kahramanmaras, épicentre du tremblement de terre, est en ruines. Les recherches se poursuivent pour tenter de retrouver des survivants mais l'urgence consiste aussi désormais à transférer dans d'autres villes les centaines de familles qui ont perdu leur maison dans le drame. Parmi elles, de très nombreux réfugiés syriens qui s'étaient établis en Turquie.
Le bilan des deux séismes qui ont frappé, lundi, le sud de la Turquie et le nord-ouest de la Syrie ne cesse de grimper. Mardi matin, les autorités turques ont annoncé que plus de 5000 personnes étaient mortes dans cette catastrophe. Parmi les victimes se trouvent de très nombreux déplacés du conflit syrien qui s'étaient établis en Turquie et dans le nord de la Syrie, dans des immeubles construits à la va-vite ou fragilisés par les bombardements.
Selon un bilan provisoire, plus de 2 300 personnes ont été tuées dans deux tremblements de terre qui ont ravagé le sud de la Turquie et la Syrie, lundi. Dans ces zones vivent des centaines de milliers de déplacés syriens, fuyant la guerre, parfois dans des infrastructures précaires ou affaiblies par les bombardements.
Dounia et la princesse d'Alep est le titre du premier film de la réalisatrice syrienne Marya Zarif qui est sorti ce 1er février sur les écrans français. Un film d'animation qui relève le défi de raconter la guerre et l'exil au jeune public. Pour la réalisatrice, il n'y a pas de sujet tabou, on peut tout dire aux enfants.
L'ONG de défense des droits humains a rendu publique, lundi, une enquête dans laquelle elle accuse la Turquie d'avoir forcé des Syriens réfugiés dans le pays à retourner en Syrie. Des centaines de Syriens, principalement des hommes et des garçons, sont concernés, affirme Human Rights Watch.
Le Premier ministre libanais Najib Mikati a affirmé, lundi 20 juin, que le Liban, qui accueille plus d'un million de Syriens, soit le plus grand nombre de réfugiés par habitant au monde, allait les expulser si la communauté internationale ne l'aidait pas à les rapatrier. Beyrouth est plongé dans une crise sans précédent, qui a détruit son économie et appauvrit sa population.