Benjamin (le prénom a été modifié) a fui son Cameroun natal en raison de son orientation sexuelle. Débarqué au Niger, il attend depuis deux ans le traitement de sa demande d'asile. Les autorités, qui s'apprêtent à voter une loi criminalisant l'homosexualité, refusent de traiter son dossier. Le jeune homme demande au HCR d'être réinstallé dans un autre pays. Témoignage.
Personnage emblématique de la lutte contre les violences envers les personnes LGBT en Afrique, la Camerounaise Shakiro a rejoint la Belgique avec un visa humanitaire. La militante a vécu cachée au Nigeria après avoir fui le Cameroun, où elle avait été condamnée à 5 ans de prison pour "tentative d’homosexualité". Pour InfoMigrants, elle livre les détails de son périple.
Le Checkpoint est une clinique de santé sexuelle dans le centre de Paris, spécialisée dans la santé des communautés LGBTQ+. Le centre est ouvert aux migrants, même s'ils n'ont pas de couverture de santé, avec ou sans rendez-vous, du lundi au samedi.
Le centre de santé sexuelle, situé dans l'hôpital parisien Hôtel-Dieu, propose des consultations de dépistages de la chlamydia et du gonocoque, de la syphilis, des hépatites B et C et du VIH, ainsi qu'un suivi médical. Le service est gratuit et ouvert à tous, y compris aux migrants sans-papiers qui ne sont pas enregistrés à la Sécurité sociale française.
Bloqué depuis près de deux ans au Niger, un groupe de demandeurs d'asile LGBT à Niamey voit peu à peu s'évanouir son rêve de réinstallation. Alors qu'ils tentent de survivre dans un pays marqué par l'intolérance à l'égard des personnes homosexuelles, ils réclament une meilleure prise en charge du Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés afin de pouvoir être relocalisés dans un pays tiers.
L’Allemagne accueille plus de 900 000 réfugiés ukrainiens, pour la plupart des femmes et des enfants. Si beaucoup espèrent retourner en Ukraine, d’autres ont l’intention de rester. Rencontre avec deux familles vivant à Cologne.
Pierre a tenté quatre fois d'entrer en Croatie via la Bosnie voisine. À chaque fois, les policiers croates l'interceptent, lui prennent son argent et son téléphone, et le renvoient côté bosnien. Le Congolais d'une vingtaine d'années, qui a fui son pays en raison de son homosexualité, ne peut jamais déposer l'asile, malgré ses demandes répétées. Témoignage.
Sorti dans les salles françaises le 11 mai, le film-documentaire "Un visa pour la liberté : Mr Gay Syria" illustre les multiples difficultés auxquelles sont confrontés les migrants arabes LGBT. Le documentaire suit le périple de plusieurs jeunes Syriens homosexuels qui, via un concours de beauté organisé en Turquie, essaient d'obtenir un visa pour l'Europe. InfoMigrants a rencontré deux des protagonistes du film. Entretien.
Le Royaume-Uni a accueilli pour la première fois une trentaine d'Afghans issus de la communauté LGBT+, menacés dans leur pays par le retour au pouvoir des Taliban, a annoncé samedi 30 octobre le ministère des Affaires étrangères britannique.
Danish est transgenre, Khalid est gay. Craignant pour leur vie sous le régime des Taliban, les deux Afghans viennent d’être évacués vers le Pakistan. Voici leur histoire.
Le Conseil d'État a demandé à l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) de retirer de sa liste des pays "sûrs" le Bénin, le Sénégal et le Ghana. Les ressortissants de ces pays avaient peu de chances de voir leur demande d'asile aboutir.
Parce qu'ils sont lesbiennes et gays, ils ont dû fuir leur pays où ils étaient persécutés. Mais, arrivés en France, ils font face à d'autres difficultés, administratives cette fois. Ils doivent demander l'asile auprès des autorités françaises, et pour cela, prouver leur homosexualité. Au centre LGBT de Paris, bénévoles et migrants travaillent à obtenir des régularisations qui s'avèrent quasiment impossibles.